Contexte

Le Programme de bourses d'études supérieures du Canada Vanier (BESC Vanier) aide les universités canadiennes à recruter des étudiants de doctorat très sollicités qui proviennent du Canada et du reste du monde. Ces chercheurs prometteurs contribuent à créer un milieu dynamique et innovateur au sein des universités. Un grand nombre d'entre eux poursuivront une carrière universitaire ou professionnelle au Canada, ce qui favorisera l'innovation et la création de futurs leaders.

Annoncé dans le budget fédéral de 2008, le Programme de BESC Vanier s'inscrit dans une stratégie plus vaste visant à élargir le bassin de personnel de recherche hautement qualifié au Canada et à faire de notre pays une nation reconnue mondialement pour la qualité de sa recherche et de sa formation en recherche. Ces concepts constituent des éléments cruciaux de la Stratégie des sciences et de la technologie du gouvernement du Canada annoncée en mai 2007, laquelle établit un cadre de travail pluriannuel visant à améliorer la compétitivité à long terme du Canada. Recruter et garder au pays les plus brillants esprits innovateurs constitue une priorité pour le gouvernement du Canada. La prospérité du Canada en tant que nation dépend de plus en plus des sciences et de la technologie ainsi que des personnes compétentes et créatives dont le talent est source d'innovation. Leurs idées entraînent la création de nouveaux produits, de nouveaux services et de nouvelles politiques qui appuient la compétitivité économique du pays, consolident ses bases sociales, favorisent la durabilité de l'environnement et améliorent la qualité de vie de tous les Canadiens.

Le Programme de BESC Vanier fait partie d'une série de programmes prestigieux de renforcement des capacités de recherche allant d'un soutien initial aux étudiants des cycles supérieurs (Programme de BESC Vanier), à des bourses de formation postdoctorale (Programme de bourses postdoctorales Banting), puis à du financement menant à l'avancement de la carrière universitaire (Programme des chaires de recherche du Canada - niveaux 1 et 2) et enfin à l'apogée de la carrière (Programme des chaires d'excellence en recherche du Canada).

Ensemble, ces programmes visent à élargir le bassin de personnel de recherche hautement qualifié au Canada et à faire de notre pays une nation reconnue mondialement pour la qualité de sa recherche et de sa formation en recherche. Ces programmes s'ajoutent à d'autres moyens de formation, y compris les programmes de bourses doctorales financées par les trois organismes subventionnaires fédéraux (le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada – CRSH, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada – CRSNG et les Instituts de recherche en santé du Canada – IRSC).

Le Programme de BESC Vanier permet à des étudiants hautement motivés et compétitifs de réaliser leur plein potentiel et d'avancer dans leur carrière. Après la fin de leur bourse, les boursiers Vanier seront bien placés pour contribuer à l'expansion continue de la capacité de recherche du Canada et à sa prospérité économique et sociale.

Le Programme de bourses d'études supérieures du Canada Vanier : Soutien d'étudiants au doctorat de renommée internationale (Transcription)

Introduction :
Le Programme de bourses d'études supérieures du Canada Vanier (BESC Vanier) du Gouvernement du Canada vise à recruter et à garder au pays les meilleurs étudiants de doctorat du monde en appuyant des étudiants faisant preuve de leadership et dont les réalisations universitaires dans les domaines des sciences humaines, des sciences naturelles, du génie ou de la santé sont exceptionnelles.

Texte :
« Si le Canada veut atteindre la grandeur à laquelle elle aspire, chacun de nous doit dire : "Je ne demande qu'à servir". »
Le très honorable major-général Georges Philias Vanier (1888-1967)

Texte :
Keena Trowell
Boursière Vanier 2017Université McGill
Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG)

Keena Trowell :
Mes parents sont les premières personnes que j'ai appelées. Nous nous parlons tous les dimanches, mais là j'appelais un vendredi après-midi, donc ma mère était inquiète, évidemment. Je lui ai dit : « Ne t'inquiète pas, maman. J'ai une super bonne nouvelle. » Puis je lui ai tout raconté. Mes parents m'ont toujours soutenue. Je ne pense pas que beaucoup de parents seraient contents si leur fille leur disait, après dix ans de carrière, qu'elle abandonnait tout pour revenir à la case départ, mais mes parents ont été très positifs. Ce coup de fil là pour leur annoncer que j'avais décroché cette bourse exceptionnelle… je m'en souviendrai toute ma vie.

Texte :
Emily Bremer
Boursière Vanier 2016
Université McMaster
Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) 

Emily Bremer :
Ce que j'aime du programme Vanier, c'est qu'il me permet de vraiment me concentrer sur mes recherches sans avoir à me soucier des autres problèmes dans la vie, comme les contraintes financières ou même les carrières universitaires. Je peux relaxer et avoir un peu plus de confiance en moi, et croire qu'il y a des organismes externes et des gens qui reconnaissent mon mérite, ma capacité de recherche et mon potentiel. Je peux aussi me consacrer entièrement à mes recherches, au lieu de devoir me stresser à avoir d'autres emplois ou des choses comme ça qui ne sont pas liées à mes recherches.

Texte :
Tyrone Hall
Boursier Vanier 2017
Université York
Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH)

Tyrone Hall :
Le programme Vanier m'a permis d'accéder à tout un monde de possibilités pour les recherches que je veux faire. Je me suis lancé dans mes études supérieures avec plein de projets ambitieux en tête, et il aurait été presque impossible de mener un projet à quatre pays, de parcourir différents villages aux quatre coins du monde sans un appui considérable…

Emily Bremer :
Quand je me suis lancée en recherche au premier cycle, dès le début, c'était le coup de foudre. À ce moment-là, même au premier cycle, j'ai décidé que j'allais faire une maîtrise et un doctorat, puis un postdoctorat, pour ensuite, je l'espère, obtenir un poste dans une université de recherche.

Tyrone Hall :
C'était un engagement énorme, mais je suis heureux de l'avoir pris. Je ne me suis pas laissé déstabiliser par la rigueur qui était exigée. Tu es censé être motivé par ce genre de choses. Et c'est une excellente façon de réfléchir à tes recherches bien à l'avance.

Keena Trowell :
Chaque personne à qui j'ai demandé de rédiger une lettre était ravie de le faire. Ces gens qui t'ont soutenu par le passé, ils veulent seulement te voir réussir. Donc ils sont heureux de rédiger ces lettres pour toi. Moi, je dis qu'il faut absolument s'essayer. Tu n'as rien à perdre et tout à gagner.

Texte : Donnez-vous les moyens de devenir chef de file en recherche au Canada

Boursière Vanier et Banting – Dre Bouilly (Transcription)

Introduction :
L’impact de ces prix prestigieux trouve un écho chez nos anciens récipiendaires. Parmi son impressionnant répertoire de réalisations exceptionnelles, la Dre Delphine Bouilly a reçu à la fois la bourse d’études supérieures du Canada Vanier et la bourse postdoctorale Banting. Nous l’avons rencontrée pour lui parler de l’effet que ces prix ont eu sur elle, son domaine de recherche et son avenir.

Texte :
Bourses d'études supérieures du Canada Vanier

Delphine Bouilly
Boursière Vanier 2009

Bourses postdoctorales Banting
Delphine Bouilly
Boursière Banting 2015

Université de Montréal
Institut de recherche en immunologie et cancérologie

Delphine Bouilly :

Depuis un an, je suis professeure en physique à l'Université de Montréal, à l'Institut de recherche en immunologie et cancérologie (IRIC). Et donc, ici, je démarre mon programme de recherche comme chercheure indépendante. J'ai maintenant une petite équipe de recherche avec des étudiants et puis nous, on travaille sur le développement de nouvelles technologies, de nanotechnologies pour des applications biomédicales pour, en particulier, étudier les molécules biologiques comme l'ADN et les protéines directement à leur échelle.

Nous, on est vraiment à l'interface entre les sciences physiques et les sciences biologiques. Ce qui nous intéresse, c'est de fabriquer des circuits électriques extrêmement miniaturisés qui nous permettent, justement, d'immobiliser des molécules biologiques, une seule molécule biologique, qui peut venir s'installer, qu'on peut immobiliser sur le circuit électronique. Ça nous permet de suivre, dans le fond, ses interactions, ses changements de forme et toute son activité biochimique à travers le temps. Donc ça, c'est un outil qu'on pense qui va être intéressant pour comprendre le fonctionnement des molécules biologiques puis leur rôle dans la santé, entre autres.

Beaucoup de ce que je fais maintenant comme professeure, comme chercheure, ce sont des idées qui ont germé pendant mon post-doctorat, pendant que j'avais l'opportunité de la bourse Banting. C'est vraiment à ce moment-là que j'ai commencé à explorer moi-même certaines idées, à essayer des formes de prototype, des formes de projet qui m'ont amenée aujourd'hui à ce que je fais, donc à mélanger un peu le domaine dont je viens, la physique, avec des applications plus à l'extérieur, au niveau de la biologie. C'est vraiment à ce moment-là que c'est né.

Absolument, d'y aller! Ça, il n'y a pas de question, c'est un programme qui est vraiment bien fait, ne serait-ce que par la manière dont il est conçu : il faut proposer un projet qui est plus large que juste un projet de recherche, c'est vraiment un projet de formation. Puis ça, c'est vraiment intéressant, ne serait-ce que de préparer le projet lui-même puis après de le mettre en action. C'est encore plus intéressant. Mais définitivement, il n'y a pas de raisons de ne pas appliquer, puis de ne pas aller de l'avant avec ce programme-là. Il y a juste des bénéfices à le préparer et à le recevoir, évidemment.

Être où je suis en ce moment, c'est vraiment un rêve qui se réalise. Ça, c'est certain. D'avoir ce travail-là, où je peux enseigner la science, faire de la recherche de haut niveau, travailler avec mes étudiants, qui sont fantastiques puis qui travaillent super fort. Puis d'échanger avec eux, de les aider à aller plus loin, puis de découvrir de nouvelles choses à propos de la nature. Il n'y a pas grand-chose que je pourrais demander de plus au plan professionnel.

Texte : Donnez-vous les moyens de devenir chef de file en recherche au Canada

Bourses d'études supérieures du Canada Vanier
Pour plus de renseignements sur cette bourse d’études supérieures, visitez le site Web des Bourses d'études supérieures du Canada Vanier

Bourses postdoctorales Banting
Pour plus de renseignements sur cette bourse postdoctorale, visitez le site Web des Bourses postdoctorales Banting

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